samedi, novembre 06, 2010

Il y a des instants saisis ...

de pure grâce, où le silence est de mise...

En arrière plan, un trafic qui reprend, qui participe à l'Atmosphère ...

lundi, novembre 01, 2010

Avant-dernière escale de la saison 2010 :" CELEBRITY ECLIPSE"

J'avais oublié ... un coup d'oeil dehors et ce sont les brillances du paquebot qui animent le port et surprise, surprise, en arrive un autre dans la nuit, qui a une cheminée genre 'Costa' mais sans le fameux 'C'.
Je saurais plus tard que c'est le paquebot 'Arcadia' qui n'était pas prévu pour le Havre mais en prévision d'une tempête annoncée mais avortée ou passée plus loin, est arrivé là ...
Dernière escale le 19.12, d'un de la 'Cunard', le 'QUEEN VICTORIA' la 'Cunard' rappelle toujours 'la transat' et par là, même, est chère à mon coeur.

 

vendredi, juillet 30, 2010

jeudi, juillet 29, 2010

VISITE DE L'AMERIGO VESPUCCI CE JOUR


... IL y a le ciel avec ses lignes de fuite ... le voilier-école italien avec ses cordages ...
les remorqueurs avec leurs filins ... il y a des cannes à pêche, là, où je suis, je risque un fil à la patte et puis, il y a la mer vivante, vibrante, agitée de soubresauts, sans cesse brassée ...

lundi, juillet 19, 2010

J'AI MA PHOTOGRAPHE : CLA

aérienne, dynamique.



Allez, bougez, marchez me dit-elle ... encore ce matin, dans un sens puis l'autre car l'espace est réduit au bout de la digue Augustin Normand.

Un beau jour, je vais décoller, c'est sûr !

Après elle peut-être, car ce matin, sur un pied, je l'ai saisie, un peu floue, n'ayant vraiment pas l'habitude d'un sujet aussi actif.

3 jours après, rencontrant deux familiers du bord de mer que j'aime bien, (du Port Autonome et docker) Clarisse nous fait une photo souvenir, toujours en 'état de marche' !




18 JUILLET 2010 : LA BROCANTE ANNUELLE

et je reviens avec l'image du premier paquebot 'FRANCE' (1912), pas en très bon état et affichée près de 300 euros.






jeudi, juillet 15, 2010

FEU D'ARTIFICE DU 14 JUILLET 2010

du balcon, ça va trop vite, ça pétarade, en plein sur l'église Saint-Joseph qui souvent s'interpose.








lundi, juillet 12, 2010

DES FLEURS POUR UN BATEAU







Photos de navire réalisé avec des pétales de jacinthes ...à la Torche ( Plomeur ) près de Penmarch.

jeudi, juillet 08, 2010

Dimanche 4, descente sur le Havre ...



Dollemard le dimanche devient une habitude et si à l'aller, passant par la mer, escaliers, sentes et raccourcis avec halte à la table d'orientation pour le voilier qui suit, le retour s'effectue au gré de mes envies.

Ici, entourée de verdure, j'emprisonne la vue du Havre qui commence à s'agiter... il fait beau ... il y aura du monde ... il est temps que je cède la place.

On aperçoit très bien, la cheminée du paquebot 'Crown Princess' arrivé ce matin.


Et bien sûr, halte aussi à la petite Eglise de Notre-Dame-des-Flots et à son Jardin du Poète qui jouxte, calme, paisible, des fleurs, arbustes et cette eau qui coule...

mardi, juillet 06, 2010

Petits massifs et la maison du gardien.

 

lundi, juillet 05, 2010

Le Navire-école indonésien : DEWARUCI







arrivé au Havre hier matin. Dewaruci ( ou KRI Dewaruci) est un trois-mâts goélette à coque acier construit à Hambourg.

Il rentre sans voiles, il vient de les baisser dit un homme qui se tient là, aussi, à la table d'orientation. Moi, je grimpe vers le plateau de Dollemard. Madame Tréhet, photographe renommée au Havre, qui descend sur le Havre où elle a magasin de photos et souvenirs, est déçue, sans voiles !! (et pourtant les voiliers ne rentrent jamais avec, mais ce serait tellement beau de les voir...dans leur beauté dépliée.

Elle ouvre son magasin quand il y a escale, et ce jour est arrivé le paquebot 'Crown Princess', clientèle anglaise, ils n'achètent rien me dit-elle, je ferme à midi. Les meilleurs clients sont les allemands, suivis par les italiens.


Puis, la visite au plus près, il est MAGNIFIQUE !




 

Dollemard hier ...

Une végétation, une mer qui jouent sur les verts (sans doute dû aux algues vertes que j'aperçois.

 
Une autre perspective, presqu'aussi captivante.


 

dimanche, juillet 04, 2010

NOMME DEUX FOIS AUX MOLIERES 2010

Emotion, il parle du théâtre avec passion, je le prends avec mon portable.

 
Avec Brigitte Bardot, dans : 'A coeur joie'.

 

HOMMAGE A LAURENT TERZIEF

« On n’éclaire pas sans brûler » disait Nicolas de Staël, et Laurent, immense charbon noir, aura tant et tant brûlé pour nous faire lumière et nous apporter le feu volé aux dieux et surtout à la nuit.



Émacie comme un christ flamand, avec son sourire fait des ronces des douleurs du monde, il semble toujours faire sacrifice de lui-même pour que les hautes paroles des poètes ne restent pas cachées dans leurs hautes solitudes.



« Se mettre à l'écoute du monde, pour en être la caisse de résonance ». telle aura été sa trajectoire aveuglante, calciné lui-même, il dépose avec son sourire déchiré son amoureuse sagesse.

Derrière les carreaux, le vent fait danser des ombres lentes.



Les visages n’osent plus apparaître, ils sont sans doute éteints depuis si longtemps, Laurent leur redonne vie à ces enfants de Malte Laurids Brigge de Rilke, à ceux des demeures enfouies sous les orties et les violettes de Milosz, à ceux des forêts froides de Berthold Brecht.





Homme des heures graves « il prend le devant de tout adieu, comme s’il se trouvait derrière lui » (Rilke).



Le grand témoin des biefs de la douleur





Laurent Terzieff est le grand témoin des biefs de la douleur d’être au monde, de ses joies aussi, quand simplement la pluie des mots nous rafraîchit.



« Le monde triste et beau qui ressuscite soudain »



Le cinéma aura bâti une image de lui loin de sa réalité intérieure.

Certes Rossellini, Pasolini, Bunuel, Carné, Garrel ce n’est point mineur, mais Laurent Terzieff s’est avant tout voulu acteur de théâtre, adaptateur de textes inconnus en France, metteur en scène et directeur de sa troupe. Passeur en poésie donc, mais aussi en théâtre nous faisant découvrir des auteurs rares avec sa compagnie, fondée contre vents et pas mal de marées dés 1961.



Pour elle il aura accepté des rôles alimentaires, mais l’imposture par le mensonge du cinéma des traits figés du romantique tricheur, il l’aura laissée dans les ornières des apparences.

Claudel, Schisgal, Albee, Saunders, Mrozek, Milosz, Rilke, Pirandello, Harwood, et tant d’autres sont revenus parmi nous grâce à lui.





Mais le plus beau don sera et restera celui de la poésie réincarnée, et il joue seul, maintenant que la douce et lumineuse Pascale de Boysson s’est absentée, un florilège de poèmes. Réconfort, dernier passage, la poésie aura peut-être volé sa mort, mais elle aura sauvé sa vie sa vie.





Sauvage et timide, il refuse d’être traqué par le futile et l’inutile, ne répond jamais au téléphone, mais parfois le soir, sa voix de velours sombre vous appelle, et la conversation en suspens depuis si longtemps reprend..

Cette image de Laurent qui après avoir célébré notre vénération commune Milosz, les 11 et 12 juin 1992 à la Salle Nougaro en nous donnant son spectacle comme une offrande, se réfugiait en pleurs dans ma voiture, voulant échapper au public voyeur et envahissant, quémandant une image comme un veau d’or, alors que la parole avait été donnée..



Homme de la conscience du temps



Cœur battant de rossignol, il semble qu’il est besoin de remparts de douces habitudes pour se protéger. Il lui est nécessaire d’avoir des clairières de temps, d’espace, pour ne pas se sentir traqué.

Les mots mis en scène, et Laurent tout à fait comme dans une autre vie s’avance dans une trappe de lumière

Les mots mis en scène pour dire le tragique de la vie et la maladie de l’enfance.



" Je ne vois pas de poète qui ait porté aussi loin le besoin fou d'amour, la souffrance, la barbarie, l'injustice, mais en même temps l'éblouissement devant la beauté de la vie. En premier lieu, je voudrais parler de la conscience du temps chez Milosz, le temps comme de l'éternité volée ».

Ces paroles de Terzieff sur Milosz sont presque autobiographiques.



Cette extraordinaire identification à un poète par un acteur est sans exemple, Milosz est Terzieff autant que l’inverse.



« Vie ! ô amour sans visage !

Toute cette argile a été remuée, hersée, déchiquetée, jusqu’aux tissus où la douleur elle-même trouve un sommeil dans la plaie…



Et je ne peux plus, non, je ne peux plus, je ne peux plus ! »

Cette citation du poème « La charrette », poème qui tient tant à cœur à Laurent, en dit suffisamment sur ce théâtre-miroir, lieu de fusion entre visible et invisible qui fut toute sa vie, elle en dit aussi beaucoup sur l’homme.



Homme à la solitude acceptée et bienvenue, homme libre et désenchanté, Terzieff est ce grand corps troué d’étoiles, posé parmi nous, au doux milieu de nous.



Il nous donne à manger dans sa main le pain noir, le lait et le miel sauvage de la poésie.





« Et c’est vous et c’est moi. Vous et moi de nouveau, ma vie ».



Gil Pressnitzer

Mon p'tit marché au poisson

un bassin plus loin et c'est là ....
Atmosphère, atmosphère ...

Tout le Havre connait ce lieu sympathique où les femmes des marins-pêcheurs dressent leurs étals, dès l'arrivée des bateaux....

La vente commence vers 10h30-11 heures, je suis souvent trop tôt, peu de monde encore, je prends des photos, ça me parle, la descendante des pêcheurs bretons parle haut et fort en moi.

Pas étonnant qu'un de mes premiers souvenirs, se situe sur une plage du Nord-Finistère où je suce vivantes des crevettes, j'ai à peine 3 ans.


 
'Elle' attend la suite pour son étal, on aperçoit un morceau du Ferry, les bateaux de pêche sont à côté.