Seigneur, il est temps ! L'été fut très fécond.
Sur les aiguilles des cadrans, que ton ombre se pose,
et libère les vents, qu'ils balaient les plaines.
Ordonne aux derniers fruits de mûrir pleinement;
accorde-leur encore deux belles journées,
pousse-les à l'accomplissement et fais monter
le nectar sucré dans les lourdes grappes.
Qui n'a point de toit ne s'en bâtira plus,
Qui est seul, le restera pour longtemps,
et veillera, lira, écrira de longues lettres
et sans cesse errera, inquiet, sur les chemins,
parmi les feuilles emportées par le vent.
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